Définition de DROUTANT, ANTE

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : dé-pré-da-sion ; en poésie, de cinq syllabes

DÉFINITIONS

1
Pillage avec dégât. Les déprédations des corsaires. Faire des déprédations.
Voilà dans un Anglais le premier modèle de la réformation anglicane et de la déprédation des églises
Après la déprédation de tant de maisons régulières [couvents], les peuples se trouvèrent chargés d'impôts
de MAUCROIX dans Schisme d'Anglet. liv. I, p. 166, dans RICHELET
Louis XIV s'attendait encore moins que son arrière-petit-fils [sur le trône d'Espagne] abandonnerait les Français pendant quatre ans aux déprédations de l'Angleterre, maîtresse de Gibraltar
Nous épuiserions la nature, si elle n'était inépuisable, si par une fécondité aussi grande que notre déprédation, elle ne savait se réparer elle-même et se renouveler
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Anim. carnassiers.
Dans la mer, toutes les espèces sont presque également voraces, mais la fécondité y est aussi grande que la déprédation
2
Malversation. Les déprédations qui se commettent dans un État.
Il est vrai que faire le procès du surintendant [Fouquet], c'était accuser la mémoire du cardinal Mazarin ; les plus grandes déprédations dans les finances étaient son ouvrage
Comme les chefs de la colonie avaient partagé avec les officiers subalternes le prix de cette déprédation, il ne se trouva personne qui pût rétablir l'ordre
Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir
On dit aussi, en affaires privées, la déprédation des biens d'un pupille.

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. depraedatio, de depraedari, dépréder.

Synonymes de DÉPRÉDATION

Termes proches de DÉPRÉDATION